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Edition Conception Réalisation: OSEP
Rédaction: SAMU 68
Directeur de la publication:
Dr F. STIERLE
Coordination technique:
Dr Pascale SCHMITT
Coordination technique:
Stéphane LAMY
Régie publicitaire: OSEP
24, avenue du 8 Mai 1945
95200 SARCELLES
Tél.: 01 34 38 18 55
Fax : 01 34 38 18 54

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Ce troisième numéro de SAMU 68 se veut très éclectique. Bien sûr, il présente les statistiques d'activités du SAMU 68 - CENTRE 15 mais également un premier bilan notre partenariat avec la REGA de Bâle.

Enfin, comme à chaque fois, les médecins du service abordent et présentent pour le lecteur quelques sujets de médecine d'urgence.

En 1998, le quatrième numéro de SAMU 68 sera celui des vingt ans de Io création du service, Il est bien de commencer à en faire un bilan ou moment où la médecine d'urgence va connaître de profonds bouleversements à travers Io mise en oeuvre des schémas d'orgonisation sanitaire, de Ia démarche d'accréditation et de qualité que devront connaître tous les services hospitaliers tant publics que privés et donc tout naturellement les services d'urgence, les SMUR et les Centres de Régulation des Appels d'urgence.

Créé par la volonté de quelques uns (les Docteurs WASMER et ZEHNACKER, le Colonel DOLLINGER, chef de corps du CSP de Mulhouse, Monsieur TETU, directeur du Centre Hospitalier de Mulhouse), le service a connu un développement constant: augmentation des appels reçus et aussi création du Centre d'Enseignement des Soins d'Urgence (CESU), renforcement des deux SMUR du département, à Mulhouse et à Colmar.

En 1998, une antenne du SMUR de Mulhouse s'ouvrira dans le secteur des Trois-Frontières pour améliorer la couverture sanitaire du sud du département.

Pour autant, de nombreux problèmes ne sont pas totalement résolus tant dans le département qu'au niveau national.

- La médecine d'urgence née un peu par hasard dans notre pays a besoin d'une reconnaissance universitaire pour permettre de mieux former les étudiants mais aussi de recruter les médecins de demain qui assureront la pérennité du système mis en place.

- La réforme des études de médecine que tout le monde appelle de ses voeux est bien sûr, sinon un préalable, du moins une nécessité pour mettre en oeuvre une quelconque politique cohérente de santé publique.

En attendant, que tous ceux qui croient en l'avenir de la médecine d'urgence se serrent les coudes pour contrer tous les pessimistes qui auront toujours peur et du risque et de l'inconnu.